top of page

La vie en famille

fougère plante
20180706_132700.jpg

Cette année, nous habitions toutes les trois le quartier Randouléne Nord à Thiès. Nos maisons étaient toutes situées à environ 15-20 minutes à pied de l’école St-Augustin. Ce quartier est très charmant avec son grand Baobab et ses manguiers à quelques endroits. Son plus grand charme demeure toutefois la vie en communauté. Ainsi, la vie en famille ne s’arrête pas à ceux qui habitent la même maison que nous, il s’agit plutôt de vivre avec tout le voisinage, la famille éloignée et les amis.

Lorsque nous avons appris avant de partir que nous allions habiter à Thiès, nous étions un peu déçues. Nous avions peur qu'il s'agisse d'une grosse ville plutôt stressante. En réalité, la vie dans le quartier Randoulène Nord est très agréable. Les rues en sable sont toujours pleines d'enfant qui jouent au soccer, le petit marché est tout près, tout le monde se connait et se salue, c'est paisible et dynamique à la fois. Bref, on y est bien et l'expérience culturelle y est authentique.

Fleur vectorielle.png

Les heures de repas

Elles sont différentes des nôtres.

Déjeuner (Ndekki)

À ton réveil

Dîner (Añ)

Entre 14h et 15h

Souper (Reer)

Entre 21h et 23h

Dans certaines familles, il y avait une collation (ex : Fataya) vers 18h.

Petit conseil : achetez des fruits, notamment lors des journées Mer et Monde, pour toute la famille. Les membres de votre famille seront contents et vous aurez des collations et des vitamines à votre disposition.

fougère plante

L'esprit de partage

Les sénégalais disaient : « la main qui donne est toujours plus forte que la main qui ne fait que recevoir ». Cette façon de voir les choses teintent leur façon d’agir : ils partagent TOUT. Si un membre de la famille a une barre de chocolat, il va assurément la séparer en 12 morceaux pour que chacun y goûte. D’ailleurs, tout le monde s’entraide dans le quartier et il ne faut pas hésiter à prendre part à cette dynamique. Le Café du cœur est un beau moment que nous avons partagé avec la communauté en participant à la préparation d’une marmite de café Touba et en la partageant avec les gens du quartier.

20180519_190238.jpg
20180705_231724.jpg

Être ensemble (Nio far)

Nos familles parlaient majoritairement en wolof entre eux, mais il ne faut pas s’isoler pour autant. On découvre assez rapidement que les yeux parlent beaucoup et que le simple fait d’être ensemble est quelque chose de précieux.

L'adaptation

Au début, on se sent un peu perdu : on ne connait pas trop le fonctionnement dans la famille, on a peur de déranger ou de commettre une erreur, on ne sait pas comment et quand se laver, on n'est pas habitué aux toilettes, on n'a aucune routine et on essaie de comprendre ce qui se passe autour de nous. Mais bien vite, on comprend comment agir dans la famille. À partir de ce moment-là, on se sent bien ; on a trouvé notre place au sein de la famille. C'est alors le temps d'être soi-même et de partager des moments précieux avec la famille, car 2 mois ça passe trop vite. Vous pourrez alors échanger sur plusieurs sujets avec vos proches, faire des jeux de société ensemble ou même danser sur le rythme des tambours. Laissez la gêne de côté et sautez sur toutes les occasions qui se présenteront à vous. 

Fleur vectorielle.png

Le quotidien

Pendant la semaine, on se lève tôt pour prendre le Ndekki et partir pour l'école. On revient à la maison vers 13h30 et on a souvent envie de faire une petite sieste avant de retourner à l'école vers 15h30 (avant ou après le ). Le soir, on revient vers 18h30 et on s'arrête parfois chez le papetier pour faire des photocopies, pour acheter de la fourniture scolaire ou simplement pour jaser. Avant le Reer, on dispose de beaucoup de temps libre. C'est un bon moment pour apprendre le wolof, s'amuser avec les enfants, rendre visite aux voisins et être avec la famille. Une fois le Soleil couché, il est agréable d'aller faire une promenade ou d'aller courir avant de se doucher et de se mettre confortable pour le Reer. Après le repas du soir, on prépare le thé on va faire une promenade ou on se couche si on est fatigué.  

La fin de semaine, c'est le temps d'apprendre à cuisiner les repas traditionnels, de préparer un repas québécois (nos familles ont bien apprécié la poutine), d'aller au marché ou chez le tailleur, de rendre visite aux voisins, de faire votre lavage, etc. On a parfois l'occasion d'assister à des fêtes ou de faire des sorties avec quelques membres de la famille. Il faut profiter des fins de semaine, car ça passe vite. 

fougère plante
34483226_10216540684766754_5245725987064

Passe-temps

Au Sénégal, il y a plusieurs occasions d'être en congé, notamment pour les fêtes ou les matches de soccer. Vous aurez donc beaucoup de temps libre. Vous pouvez profiter de ces moments pour faire de la planification ou bien votre lavage. Par contre, vous verrez qu'il est agréable de décompresser et de s'amuser avec la famille et les amis. Vous trouverez quelques suggestions de passe-temps à amener dans la section                .

Nos beaux souvenirs

avec Ndoya.jpg

Les soirées au Sénégal à faire le thé ou à jouer aux dés vont tellement me manquer. Je me rappellerai toujours d'un soir où je me suis rendue à ma première sabar (regroupement où on danse au rythme des percussions) en suivant le son des djembé avec mon frère. Je suis allée danser au centre du cercle avec une amie et c'était FOU. Après ça, on a souvent dansé pour le plaisir dans la cour à la maison avec tout le monde (même les petits de 2 ans).

20180701_184932.jpg

Aline

Je garde de très beaux souvenirs des moments passés à jouer et chanter avec les enfants. Je me souviendrai toujours de cet après-midi où un enfant de la famille est arrivé avec une balle, nous avons joué pendant des heures et des jours.

372d602b-fadc-4361-b5d6-9a911b517d5b.jpg

Arielle

En arrivant, j'ai constaté que tous les enfants de ma famille parlaient bien français. Je me souviendrai toujours des moments passés à discuter avec mes frères et soeurs et des liens qu'on a pu créer. Je m'ennuie déjà de leurs bonjours chaleureux et de leur humour unique. Quand je suis arrivée, mon grand frère m'a fait croire qu'il ne parlais pas français, seulement anglais. Il espérait que, si je parlais seulement l'anglais avec lui, il l'apprendrait rapidement. L'une de mes soeurs n'avait que deux ans de plus que moi, nous étions très proches et discutions de tout et de rien. 

Samantha

bottom of page